La GAV : Ludovic Miserole sous le feu des flingueuses, quatrième audition. 4/4

La GAV : Ludovic Miserole sous le feu des flingueuses, quatrième audition. 4/4

Fin de la Garde à vue de Monsieur

Ludovic Miserole

La GAV, Garde à vue d’un auteur par Collectif polar c’est : 4 interviews d’un même auteur par 4 flingueuses différentes.

Dernier interrogatoire par Mamie Danièle

La GAV c’est des interviews en direct, du vrai live, en conditions réelles.

Durant 2 jours nous kidnappons en quelques sorte un auteur de polar.

Nous lui demandons de nous consacrer au minimum 4h de son temps sur les deux jours que dure la Garde à Vue.

Allez, place à la GAV de  Ludovic Miserole sous le feu des questions de Dany Flingueuse


Dany : Alors monsieur l’auteur, prêt à saisir ta dernière chance ? Tu as 2 heures encore pour nous convaincre …

Ludovic : La dernière ligne droite avant la liberté ou la perpétuité…

Dany : Tu nous as dit que la lecture était ton refuge et que l’écriture était nécessaire à ton équilibre … quand as-tu commencé à écrire ?

Ludovic : J’étais en 6ème, je devais avoir 11 ans. J’avais vu le film Cléopâtre avec Liz Taylor et Richard Burton. J’avais adoré les décors, les costumes, l’histoire tragique de cette femme. Du coup, je m’étais plongé dans l’encyclopédie dont nous parlions hier. J’y ai vu que le tombeau de cette reine n’avait pas encore été découvert. J’ai donc emprunté la machine à écrire de ma grand-mère et j’ai commencé à écrire une histoire dans laquelle je me mettais en scène cherchant le tombeau perdu.

Dany : Aventurier …

Ludovic : Oui ! Je ne sais pas si Indiana Jones était déjà sorti, mais il y avait un peu de ça

Dany : Tu as encore ce manuscrit ?

Ludovic : Hélas non ! Il a dû se perdre dans l’un de mes déménagements. Il n’y avait qu’une vingtaine de feuillets.

Dany : aventure et histoire … deux valeurs chez toi !

Ludovic : Oui, depuis tout jeune

Dany : Mais il y a peut-être dans un tiroir un manuscrit jamais publié qui traîne ?

Ludovic : Des bouts de manuscrits plutôt. Des histoires commencées, mais jamais terminées. Les manuscrits terminés ont tous été publiés

Dany : Quand as-tu rencontré ton premier auteur en vrai ?

Ludovic : Houlà !!! Je réfléchis…
Je crois que c’était au collège. Nous étions allés au salon du livre de Paris. Il y avait énormément de monde et je n’aime pas trop ça.

Dany : qui t’a laissé un souvenir ?

Ludovic : Du coup, j’ai reconnu, à une table, tout seul, Jean-Marie Proslier. Je l’avais vu à la télé aux jeux de 20 heures. Je n’avais pas d’argent pour acheter son livre, alors je lui ai demandé un autographe. J’étais hyper timide et bègue. Il m’a souri, a pris un morceau de papier et y a mis un petit mot.

Voilà mon premier souvenir d’un auteur en dédicaces

Ce nom-là ne doit pas dire grand-chose aux jeunes de maintenant
https://www.youtube.com/watch?v=WP_apR3zwHA

Dany : Et quand tu es passé de l’autre côté de la table, te souviens-tu du 1er lecteur qui s’est arrêté devant toi ?

Ludovic : Oh oui !!!! C’était une dame d’environ 50 ans qui adorait l’histoire. Je lui ai même demandé si elle était sûre de vouloir l’acheter. 😉

Dany : tu étais intimidé ?

Ludovic : Très. Et débourser 20 euros, ce n’est pas rien. Surtout pour un auteur que l’on ne connait pas. Le fait qu’elle me fasse confiance, m’a beaucoup touché

Dany : Je te dis ça parce que les lecteurs sont aussi intimidés devant les auteurs … tu le ressens ?

Ludovic : oui et je le comprends d’autant plus. J’essaie de les mettre à l’aise, mais je ne suis pas de ceux qui vous mettent un livre dans les mains, le reprennent et demandent à quel nom faire la dédicace. Je déteste ça. Perso, je le prendrais pour une agression.
Quand je vois un sourire timide, je souris, si le lecteur est intéressé, il viendra.

Dany : tes confrères t’ont bien accueilli ? On est toujours le petit nouveau à un moment …

Ludovic : Dans l’ensemble oui, mais comme je ne suis pas sûr de moi, je reste souvent en retrait, encore maintenant. Avec les auteurs que je connais bien, ça va. Mais sinon, je suis dans la retenue. Comme si je n’étais pas à ma place. On m’a dit qu’il y a un mot pour ça, le syndrome de l’imposteur.
Il m’est arrivé de me retrouver dans un train avec de grands auteurs et de ne pas ouvrir la bouche. Avec le recul, c’est ridicule, mais je suis fait ainsi. Je n’y peux rien

Je vous ai dit tout à l’heure que j’étais bègue. Je le suis encore, dans une moindre mesure, mais cela m’a longtemps empêché d’amorcer une conversation. Je crois que cette peur est toujours là

Dany : Quand on veut parler avec un auteur on est toujours prudent, on a peur de dire des bêtises mais je peux affirmer que le sourire fait beaucoup !

Ludovic : Alors je continuerai à sourire 

Dany : Même si tes sujets sont un peu scabreux pour la jeunesse, es-tu déjà intervenu dans les établissements scolaires ?

Ludovic : Scabreux pour Sade, oui.

Mais heureusement ce n’est pas tout. J’ai eu la chance d’intervenir auprès d’élèves de CM2 pour mon second roman, Zamor le nègre républicain. C’était au cours d’un salon préparé en partenariat avec l’école. L’enseignante leur avait lu des passages du livre en classe. Ils en avaient discuté pendant quelques jours. Les enfants avaient préparé des questions et me les ont posées lors d’un face à face. Un super souvenir. Ils étaient très intéressés du fait, je pense, que ce livre racontait l’histoire d’un enfant arraché à ses parents pour arriver en France en tant qu’esclave.

Dany : une belle expérience donc … à renouveler ?

Ludovic : J’avais un peu l’impression d’être dans les souliers de mon professeur d’histoire qui nous racontait des anecdotes quand j’étais gosse. J’ai adoré ça. Donc oui, je le referai avec grand plaisir

 

Dany : Tu parles de violence dans tes romans, y a-t-il une violence que tu ne pourrais pas aborder ou est-ce que tu peux tout te permettre ?

Ludovic : Celle infligée aux enfants justement. Dans mon dernier tome sur Sade, il y avait une histoire d’enfants enlevés et emmenés dans son château. J’ai abordé cet épisode avec beaucoup de retenue. Je l’ai mise en place, puis j’ai refermé la porte aussi bien dans le sens propre que dans le figuré. Je ne pourrais jamais décrire de telles scènes

Dany : Quand on te demande quel est ton métier : tu réponds auteur ou fonctionnaire ?

Ludovic : fonctionnaire, toujours. 😉Je ne parle jamais de mes livres dans un autre cadre que celui des salons. Certaines connaissances ne savent pas que j’écris, d’autres l’ont découvert grâce à internet. Et puis, le métier qui paie mes factures pour le moment c’est celui que j’exerce pour le service public. Mais j’adorerais vivre de ma plume

Dany : tu penses pouvoir y arriver un jour ? tu espères ?

Ludovic : J’espère oui. En tout cas, j’y travaille. Mais je sais aussi que tout cela ne tient pas que du talent et est une question d’opportunités, et comme je suis assez réservé, disons que je me tire une balle dans le pied 

Dany : Pour parfaire ta connaissance serais-tu prêt à assister à une autopsie ?

Ludovic : Houlà !!!!
Pourquoi pas. Après tout, j’ai déjà vu un cadavre. Il faudrait juste que je me prépare psychologiquement. Tenter d’oublier que ce corps devant moi était une personne avec une vie et des émotions…Mais rien ne presse.
En plus, j’ai des connaissances qui travaillent dans le milieu donc j’ai toutes les réponses à mes questions si besoin.

Dany : les femmes de tes romans ont une grande importance ! Il en est une particulièrement que tu aurais aimé choisir comme sujet à part Rosalie ?

Ludovic : Un personnage fictif. Une femme créée pour la trilogie sur Sade justement. J’aimerais consacrer un livre à Julie Follecuisse, la prostituée revancharde de ces livres. C’est une femme forte, malgré les épreuves qu’elle a vécues. J’ai déjà une petite idée de bouquin, mais je ne sais pas si je la concrétiserais. J’ai tellement de projets. Je n’aurais pas assez d’une vie pour tous les concrétiser

Dany : et dans les modèles ayant existé ?

Ludovic : Difficile de choisir, surtout qu’il y en a sûrement que je ne connais pas encore. Parmi les connues, je dirais Joséphine Baker. Mais tant de choses ont déjà été écrites sur elle ! Son parcours est incroyable, ses engagements, ses combats et cette déchéance après la gloire. Elle avait tout et tout le monde ou presque, à la fin de sa vie, l’a laissée tomber Je n’ose imaginer ce qu’elle a dû ressentir en se faisant virer de chez elle comme une mal propre.
J’ai eu la chance de visiter son château il y a deux mois. Un grand moment

Dany : Tu nous parlais hier de ton goût pour les westerns, imagines-tu un jour délocaliser une action romanesque dans l’ouest … des US ?

Ludovic : Oui, totalement. Mais pas au temps du far West. J’ai deux sujets sur le feu. Le polar dont je parlais ce matin qui prendrait place sur la côte ouest et un autre sujet, sur un personnage ayant vécu aux alentours de New-York. Je me documente pour le moment, entre deux phases d’écriture. Puis, changer de culture doit être très intéressant. Mais cela demande aussi beaucoup de travail.

Quand je disais qu’il me faudrait plusieurs vies pour tout concrétiser 😉

Dany : C’est bien les projets, ça évite de vieillir … trop vite !

Sur un roman il y a la part historique et la part de fiction … dans quelle proportion ?

Ludovic : Je dirais que 70% est historique et les autres 30% sont de la fiction.  Surtout pour les personnages créés pour faire le lien entre les différentes époques de la vie de mon héros principal. Sinon, j’essaie toujours de coller au plus près de la réalité et des documents trouvés aux archives. Ce n’est pas parce que c’est un roman que l’on peut faire n’importe quoi. Mon but est vraiment de faire découvrir des personnages ayant existé mais en rendant leur histoire vivante, pas ennuyeuse. A la fin, le lecteur sait toujours quels personnages sont fictifs dans ce qu’ils viennent de lire. Je sais que moi, en tant que lecteur, j’aimerais le savoir. Puis, il y a toujours les notes de bas de page pour préciser sur quels documents je me base pour raconter tel ou tel fait.

Dany : tu n’as jamais rencontré de grincheux voulant t’immoler à l’autel de la vérité historique ?

Ludovic : Pas encore. Un jour peut-être, mais Je n’ai pas la prétention d’écrire des biographies. Dumas non plus. Mais Dumas prenait de grandes libertés avec l’Histoire. Il disait un truc du genre « Peu importe de violer l’histoire, pourvu qu’on lui fasse de beaux enfants  » Et Dieu sait qu’il en a fait de très beaux

 

Dany : Je reviens sur tes valeurs, tes engagements … y aurait-il une cause pour laquelle tu serais prêt à engager ta notoriété ?

Ludovic : La cause animale, sans hésitation

Dany : mais encore ?

Ludovic : J’aime les animaux et je trouve pitoyable ce que les hommes leur font subir

Dany : la violence contre les animaux donc … ou l’extinction

Ludovic : oui. Les deux ma commandante. Que ce soit envers un chien un chat ou un éléphant. Quand je vois ces mecs puants qui, parce qu’ils ont du fric, se rendent en Afrique et paient pour massacrer un éléphant, ça me met en rage. Tout comme celles et ceux qui abandonnent leurs chiens ou leurs chats sur le bord de l’autoroute pour partir en vacances. C’est minable !

Dany : ou une fourmi, même si celles qui envahissent ma cuisine en ce moment me font ch…

Ludovic : J’en ai plein la terrasse en ce moment. 😉
On devrait donner un permis pour posséder un animal.

Dany : tu sais pour certain il faudrait un permis pour pouvoir avoir un enfant aussi !

Ludovic : Et bien pourquoi pas  On ne peut disposer d’une vie si l’on ne sait pas déjà disposer de la sienne.

Dany : On s’égare … tu as un nouveau sujet donc sur la cause animale ?

Ludovic : Non ! Mais d’autres le font très bien. Guillaume Ramezi par exemple avec Le Crépuscule des éléphants

Dany : Colin Niel avec Entre fauves

Ludovic : Et d’autres le vivent au quotidien. Gorilles dans la brume m’avait bouleversé. Diane Fossey a eu une vie incroyable, un engagement hors du commun

Dany : As-tu un livre de chevet actuellement ?

Ludovic : J’ai commencé Oui, j’ai tué Quinze-Capotes de Jacques Messiant. Le titre fait sourire. Mais il raconte la vie d’un farfelu du côté de Saint-Omer. Je n’en suis qu’au début … On vient de l’assassiner. Un fait divers sur fond de Belle-Epoque

Dany : sinon disons au cours du dernier trimestre : un souvenir de lecture marquant ?

Ludovic : Mamie Luger. J’ai adoré, un livre bourré d’émotions, sur une femme forte. Féministe avant l’heure. Je ne sais pas si vous l’avez lu, mais il le faut. Foncez !

Dany : Tu sais qu’il va y avoir une série TV ?

Ludovic : Non, je ne savais pas. Merci pour le tuyau.

Dany : j’ai lu Joueuse pour le moment ! J’ai encore un certain Miserole dans ma PAL … une histoire qui se passe en Normandie 😉  Au fait la TV côté scénariste, ça te tenterait ?

Ludovic : Evidemment que ça me tenterait, mais il faut apprendre les codes. On ne fait pas ça comme ça je pense.

J’espère que La belle de Caux te fera passer un moment agréable en tout cas

Elle se sait condamnée, victime, comme tant d’autres, de la cruauté des hommes.

Ce soir, la belle d’antan vit ses dernières heures. Incapable de bouger, et encore moins d’appeler à l’aide, elle les entend, à la porte, discuter de la façon dont Ils vont se débarrasser d’elle.

Résignée, elle n’a d’autre choix que de se préparer à l’inévitable en se remémorant les jours heureux partagés avec Maupassant, Massenet, Monet et tant d’autres, ces fantômes d’une gloire révolue.

Et si de son histoire dépendait justement son salut.

Et si…

Depuis des années, Ludovic Miserole prend plaisir à raconter le destin de gens ordinaires ayant vécu des choses extraordinaires. Avec La Belle de Caux, l’auteur de la trilogie des Crimes du marquis de Sade ne déroge pas à cette règle qu’il s’est fixée.

Embarquez dans cette nouvelle histoire dans laquelle le devoir de mémoire se fait ressentir à chaque page.

Dany : moi aussi que diable !

Ludovic : Puis pour le scénario, c’est assez compliqué je pense. Sans parler de la rétribution. En France, j’ai l’impression que la création est mise de côté. Il y a eu une page FB récemment sur les scénaristes qui racontaient comment des producteurs avaient volé leur travail, ou confié à d’autres, plus connus : ça fait peur

Dany : Je crois que tu dois oublier l’adaptation de Sade … trop cher, trop de costumes, de calèches, de château

Ludovic : Netflix a les moyens 😉  Puis cela ferait une super série en plusieurs saisons

Dany : le sujet est attractif !

Ludovic : Une saison par affaire criminelle. Un type mondialement connu

Dany : Bon je garde mon abonnement alors …

Ludovic : ça le ferait je pense. Mais je n’ai pas mes entrées chez Netflix.

Si quelqu’un nous lit… 😉

Puis Netflix a déjà fait des séries en costumes. On peut rêver

Fanny : The last kingdom !

Ludovic : J’ai beaucoup aimé. Même si j’ai préféré Vikings

Dany : Le bureau des affaires occultes va être adapté en série

Ludovic : Oui, j’ai vu ça. Il y a de l’espoir, restent les opportunités

Dany : même principe 1 enquête / 1 saison …l’avenir est devant toi !

Ludovic : Que les Dieux de la télé t’entendent😉

Dany : Mais je pense que même si les portes d’entrée se multiplient il faut effectivement le coup de chance au bon moment.

Ludovic : Mais je garde espoir.

Dany : Monsieur l’auteur revenons à vos œuvres !

Quand tu commences à écrire, tu connais la fin de ton histoire ou tout peut changer hormis les faits historiques bien sûr ?

Ludovic : En général, j’ai le début et la fin. Je ne connais pas les chemins que je vais emprunter pour aller du point A au point B, même si les documents et la vie de mon personnage me donnent des indications. Il m’est souvent arrivé par exemple de devoir composer avec quelque chose que je n’avais pas prévu. Surtout avec les personnages fictifs qui, à la base, sont là pour m’aider, mais qui décident de faire un truc que je n’avais pas prévu. Comme s’ils prenaient vie et décidaient de ce qu’ils ont envie de vivre.
Il m’est arrivé de devoir attendre une semaine ou deux avant de poursuivre l’écriture d’un manuscrit parce que j’étais bloqué.
Je ne veux pas effacer en général, parce que je pars du principe qu’il doit y avoir une raison à cet imprévu. J’apprends à faire avec, même si ça me fait passer des nuits blanches.

Dany : tu disais hier que tu notais au fur et à mesure les phrases qui te venaient… tu es plutôt carnet ou post-it partout, ordonné ou brouillon ?

Ludovic : en général c’est dans mon portable. Sinon, un peu partout sur des feuilles volantes sur mon bureau. J’avoue que mon bureau fait peur. Je suis un peu bordélique, mais je me retrouve dans tout ce foutoir. Mais déplacez une feuille ou deux et je suis perdu.

Dany : une photo !

Dany : Quand tu imagines tes personnages : ils ressemblent à tes voisins, tes collègues, ta famille, des acteurs ?

Ludovic : S’ils ressemblent à des gens qui existent, en général ce sont des acteurs. Jamais des voisins. Pas envie de me faire assassiner dans mon sommeil.
Julie Follecuisse par exemple était un mélange d’Arletty et de Penelope Cruz.
La présidente, la belle-mère de Sade, même si elle n’est pas fictive, je l’imaginais comme Madame de Merteuil

Dany : parmi tes romans, tu en choisis un et tu me donnes trois bonnes raisons de le lire …

Ludovic : Aïe…
Bon… On a beaucoup parlé de Rosalie, alors je vais choisir Zamor

1/ Parce que c’est l’histoire d’un déraciné confronté à une langue, un pays et des gens différents de lui

2/ Parce que c’est un homme qui, parce qu’il rêvait de liberté s’est fourvoyé

3/ Parce que c’est avec ce second roman que tout a vraiment démarré. C’est avec lui que les médias ont commencé à s’intéresser à moi

Je ne sais pas si ce sont des bonnes raisons et encore moins si tu vas le lire 🤣

Geneviève : Raisons recevables

Ludovic : ouf !

Dany : Encore 2 petits exercices et tu repasseras entre les mains de Geneviève pour le verdict …
Exprime-toi : Passe donc un coup de cœur et un coup de gueule !

Ludovic : Un coup de gueule contre Caroline Cayeux qui a utilisé le terme « ces gens-là » pour parler des homosexuels. Je crois qu’une minorité, pointée du doigt comme l’a été celle-là avec les manifs lors du mariage pour tous par exemple, n’a pas besoin d’être stigmatisée ainsi par une femme politique. En plus son argument m’a fait un peu penser à cette phrase de Le luron ou Coluche, je ne sais plus : « Je ne suis pas raciste, mon chien est noir ». Même si elle a dit cela alors qu’elle n’était pas ministre, c’est grave. Très grave.

Un coup de cœur, j’en ai tellement. Je marche au feeling, à l’intuition … Plus difficile que pour le coup de gueule.
Je vais parler musique. Ce n’est pas un coup de cœur, mais la confirmation d’un coup de cœur. J’écoute les derniers titres du groupe Imagine Dragons et je suis définitivement fan. Pas un album qui m’ait déçu. Donc voilà ! Ce sont eux mon coup de cœur. J’espère pouvoir les voir en concert … Je croise les doigts et les orteils

Dany : Merci Ludo pour ces bons moments passés en ta compagnie, merci de ta confiance et à bientôt !

Ludovic : Merci Danièle. J’ai passé un super moment avec vous toutes

Dany : la main passe pour le verdict

Geneviève : eh bien me voilà bien…

Avec toi la GAV se transforme en papote entre potes. Tu es en effet un sacré raconteur d’histoires. Tu nous as totalement retournées, même les plus coriaces d’entre nous…Vous en pensez quoi les flingueuses de cet auteur en garde à vue ?

Fanny : Super !

Dany : Il a tout avoué, donné ses complices, affiché ses plans, ses futures forfaitures

Fanny : On va devoir le libérer je pense…Juste un truc : Je pensais que son coup de cœur ce serait nous !! 🤣🤣🤣

Ludovic : J’ai failli, mais ça aurait fait fayot !

Aline : GAV hors normes

Ludovic : 🤣

Dany : tes salons à la rentrée ?

Ludovic : Les mines noires le 4 septembre, la cigogne noire le week-end suivant

Dany : Iris noir ?

Ludovic : Aussi 😉  J’espère vous y croiser

Dany : tu risques de te faire coincer par un gang de flingueuses !!!!!

Ludovic : Je ne demande que ça ! On trinquera ensemble.
Et le dernier week-end d’août à Paris avec des copines de la ligue du chapitre 22. Si vous êtes à Paris, un truc informel

Geneviève : Bon alors oui on te libère mais du coup on va conseiller à tous nos lecteurs et nos lectrices d’aller à ta rencontre.
Ils ne sont pas près d’oublier celle-ci je suis certaine.

Ludovic : Merci beaucoup. J’ai passé un super moment

Dany : et avec le sourire !!!

Ludovic : Même si je ne mangerai plus de cassoulet

Geneviève : Et justement j’allais te demander de parler de la ligue du chapitre 22

Ludovic : C’est une ligue qui ne se prend pas au sérieux, où règne la bonne humeur et la franche camaraderie. Il y a Cécile Pellault, Sacha Erbel et d’autres encore

Geneviève : Oh punaise 2 flingueuses ! 😍😉

Ludovic : Et oui ! Devenues des super potes. Des filles qui ne se prennent pas la tête et d’une sincérité qui fait du bien. La ligue a une page Facebook … Je vous invite à y aller. On y fait souvent des défis, en vidéos ou en photo. Je vous ai fait une servante écarlate plus vraie que nature lol. Je vous laisse découvrir ça .

Geneviève : Voilà un excellent tuyau

Ludovic : Merci encore à toutes

Libéré ! Délivré !!!!!

Geneviève : Vive la liberté

Dany : tu en penses quoi Cheffe de sa libération ?

Geneviève : Elle est définitive

Ludovic : Je vais me plonger dans mon jacuzzi. 😉 Faire la poule au pot ou au bouillon, c’est selon. Bon, c’est un spa gonflable hein . 😉 Je suis pas Marc Lévy

Merci encore les flingueuses

Geneviève : Alors merci à vous les flingueuses d’avoir comme chaque fois été curieuses et merci à Ludovic pour cette GAV qui a n’en pas douter restera dans nos mémoires. Et merci pour tout ce temps passer ensemble !

Dany : on arrête là sinon on va pleurer

Geneviève : Danièle on peut dire que c’est la fin des auditions, non ? M^me si on a quelques preuves incriminantes contre notre prévénu

Dany : oui bien sûr ! J’ai ces preuves

La première : Entourée de 4 complices, Ludo est un sale gosse

La seconde : Ce jeune homme  pratique le recel d’œuvre d’art

Et enfin pris la main dans le sac

Geneviève :  Maintenant que ces pièces compromettantes ont été portées au dossier, je déclare officiellement la fin de cette Garde à vue

et fin de la dernière audition de monsieur Ludovic Miserole.

 

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